Nom de code : PN VZ15

P pour Pinot

N pour Noir

VZ pour Verzenay

15 pour l’année prédominante de base 2015

La genèse

Un vrai défi que cette nouvelle cuvée Bollinger !
Pour l’histoire, c’est le chef de cave de la Maison, Gilles Descôtes qui lance un challenge à son équipe : chacun doit créer un Blanc de Noirs avec pour contrainte la richesse des millésimes et les différentes origines de terroirs en Champagne. La décision finale sera prise par dégustation à l’aveugle. Le défi tout de même, un champagne au prix abordable et autant de volume que la collection de la Grande Année. Paris réussit ! C’est finalement, l’assemblage proposé par Gilles Descôtes lui-même qui va emporter tous les suffrages. « C’est la révélation d’un terroir spécifique, la meilleure expression du pinot noir, qui nous a vraiment conduit au choix final : le goût du terroir » déclare le maître de chai adjoint Denis Bunner. Une véritable plongée dans les terroirs champenois avec ce 100 % Pinot Noir provenant de Verzenay, situé à 17 km au sud-est de Reims dans la Vallée de la Marne, associé à 3 autres crus, Aÿ, Bouzy et Tauxières, assemblés à 20 % de vins de réserve stockés dans des bouteilles magnum de 2009 et 2010, utilisés pour rehausser l’intensité du Pinot noir et « ajouter une autre couche de fruits ». Le directeur général Charles-Armand de Belenet nomme ces magnums « une sorte de bombe aromatique ».
Le Pinot Noir est l’un des piliers de la signature Bollinger, cette cuvée en est la preuve, avec un temps de maturation lent en cave de 10 ans, plus de deux fois supérieur aux règles de l’Appellation.
PN VZ 15 est le premier champagne d’une nouvelle série qui sera désormais reproduite chaque année. L’idée est de toujours zoomer sur l’un des crus ou villages de Pinot Noir de la Maison.

À la dégustation

Idéalement, il faut servir la cuvée PN VZ15 entre 8 et 10 °C.
Une fois servie, elle offre au regard une jolie robe dorée. Les effluves qui s’en dégagent se dirigent vers le noyau de cerise, la confiture de fruits et la figue séchée. Il est gourmand, riche et complexe. Pour aller vers des notes de seigle et de pâtisserie, comme un souvenir de tarte aux poires. Une bouche vive et vibrante, avec une richesse du fruit qui prédomine. Un fruit rouge, frais et très équilibré qui libère par la suite des saveurs de pêche et d’abricot, relevées par des notes de menthes. La finale évoque le yuzu, ce petit agrume japonais acidulé.
Un champagne d’hédoniste, déjà noté 94/100 par Décanter. Il est a déguster dès à présent sur une tartelette fine à la tomate, un fromage de Langres, ou bien à laisser évoluer en cave si vous êtes patient !

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